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Hamdoulillah281

VIP-Blog de hamdoulillah281
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  • Créé le : 10/07/2007 22:57
    Modifié : 17/07/2007 23:42

    Fille (0 ans)
    Origine : Qq part sur terre
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    Fraternité et tolérance

    13/07/2007 15:56

    Fraternité et tolérance


    Salam wa'likoum wa rahmatou lahi ta3ala wa barrakatouh

    La tolérance est synonyme de générosité, de franchise et de justice.
    La liberté du culte est une émanation de la liberté de penser: en jouir est les droit de chacun, la respecter est le devoir de tous.

    "Il ne t'appartient pas de juger leurs intentions (celles des non-musulmans), comme il ne leur appartient pas de juger les tiennes."
    (S6/V52)

    "Point de violence en matière de religion.
    La vérité se distingue assez de l'erreur."
    (S2/V257)

    "Nous croyons aux Livres qui nous ont été envoyés ainsi qu'à ceux
    qui vous ont été envoyés.
    Notre Dieu et le votre sont un."
    (S24/V45)

    "Ceux qui croient et ceux qui suivent la religion juive,
    les Sabéens et les Chrétiens, quiconque croit en Dieu et
    qui fait le bien:
    tous ceux là recevront une récompense de leur Seigneur,
    seront à l'abri de toute crainte et ne seront point affligées."
         (S11/V59)

    Salam wa'likoum wa rahmatou lahi ta3ala wa barrakatouh






    La femme en islam

    13/07/2007 16:18

    La femme en islam


    Salam wa'likoum wa rahmatou lahi ta3ala wa barrakatouh


    1. Aspect spirituel
    Le Coran énonce clairement que les hommes et les femmes sont de même nature spirituelle et humaine. Les deux ont reçu le “souffle divin” qui leur a donné de la dignité et a fait d’eux les gérants de Dieu sur la terre. La femme n’est pas blâmée pour la “chute de l’homme”. La grossesse et l’accouchement sont donnés comme des raisons supplémentaires pour aimer et apprécier les femmes et non comme punition pour “avoir mangé de l’arbre interdit”. L’homme et la femme ont des devoirs et des responsabilités comparables et les deux font face aux conséquences pour leurs décisions et de leurs actions morales. Nulle part le Coran ne mentionne que les “hommes sont supérieurs aux femmes”, à moins que le texte du Coran n’ait été pauvrement traduit en français. Le Coran indique clairement que la seule base de supériorité est la piété et la droiture, non le genre, la race, la couleur ou la richesse.


    2. Aspect économique
    La loi islamique sauvegarde les droits des femmes avant et après le mariage. En fait, la femme reçoit une plus grande sécurité financière que l’homme. Elle a droit au plein montant de son cadeau de mariage. Elle a le droit de garder toutes les propriétés présentes ou futures et un revenu pour sa propre sécurité. Pendant ce temps, elle a droit à toute l’aide financière avant, pendant et après le mariage, sans égard à sa richesse personnelle. Les droits additionnels incluent l’aide pendant la “période d’attente” en cas de divorce et l’aide pour l’enfant. Cette aide garantie à toutes les étapes de sa vie, constitue des avantages financiers sur les hommes, équilibrés partiellement par la moindre part d’héritage qui lui revient.
    La femme dispose seule de l’usufruit de son travail éventuel, tandis que l’homme a le devoir d’entretenir et subvenir aux multiples besoins de sa famille.


    3. Aspect social
    1. En tant que fille: Le Coran blâme l’attitude de certains parents qui tendent à favoriser leurs fils. Il prescrit le devoir d’aider et de montrer de la gentillesse et de la justice envers les filles.
    L’éducation des filles n’est pas seulement un droit mais un devoir pour tous les musulmans, hommes et femmes.
    Une fille a le droit d’accepter ou de rejeter des propositions de mariage. Le mariage forcé sans le consentement mutuel est invalide selon les enseignements du Prophète Mohammad (Paix et Bénédiction sur lui) .


    2. En tant qu’épouse: L’opinion de l’Islam sur le mariage est exprimée dans le verset suivant du Coran: “Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent” (Sourate 30, verset 21)


    La norme du mariage dans l’Islam est la monogamie. Cependant, comme plusieurs peuples et religions incluant les prophètes de la Bible, l’Islam a permis la polygamie, déjà existante (polygynie), mais il la règule et la restreint. Elle n’est ni exigée ni encouragée. L’esprit de la loi est de prendre des mesures concernant les événements imprévus des personnes et de la collectivité (par exemple, les déséquilibres créés par les guerres) et de fournir une solution morale, pratique et humaine aux veuves et aux orphelins. Ceci peut expliquer pourquoi le verset qui règle la polygamie a été révélé après la guerre d’Ohod, dans laquelle des douzaines de musulmans furent tués, laissant derrière eux des veuves et des orphelins dans le besoin. Tous les intéressés impliqués dans un mariage polygame ont des options. Une femme ne peut être forcée à devenir une seconde épouse. La première femme qui n’accepte pas une situation de polygamie a le droit de demander le divorce.

    La responsabilité du mari sur l’entretien, la protection et la direction de la famille, en général, dans l’esprit de la consultation et de la gentillesse, est la signification du terme coranique “Qawwamoune”(Sourate 4 v.34). Ce terme est souvent mal traduit par “qui a de l’autorité sur les femmes”. De la même façon Dieu a doté les hommes et les femmes de qualités physiologiques et autres, différentes et complémentaires mais également importantes. Ceci mène à certains rôles et devoirs différents mais complémentaires à l’intérieur de la cellule familiale. C’est ce à quoi le Coran réfère par le terme “(fad’)darâdja” (Sourate 2 v.228), souvent mal traduit comme “parce que Dieu l’a fait supérieur à l’autre”. Cette différenciation se retrouve strictement dans les rôles, non dans le statut ou l’honneur.
    Dans le cas d’une dispute familiale, le Coran exhorte le mari à traiter sa femme gentiment et à ne pas négliger ses côtés positifs. Si le problème est relié au comportement de la femme, son mari peut la rappeler à la raison. Dans la plupart des cas, cette mesure suffit. Dans les cas où le problème continue, le mari peut exprimer son mécontentement d’une autre façon pacifique, soit en dormant dans un lit séparé du sien. Cependant, il y a des cas où la femme persiste à maltraiter de façon délibérée son mari et néglige ses obligations conjugales. Au lieu du divorce, le mari peut avoir recours à une autre mesure qui peut sauver son mariage, du moins dans certains cas. Cette mesure est décrite plus précisément comme étant une petite tape sur le corps, mais jamais sur le visage, ce qui est plus une mesure symbolique que punitive. La loi islamique a bien précisé qu’avoir recours à cette mesure extrême et exceptionnelle considérée comme le moindre de deux maux (l’autre étant le divorce), est sujet à des restrictions explicites. Elle ne doit pas être sévère au point de causer des blessures ou même de laisser une marque sur le corps. Les lois américaines ou européennes contemporaines ne considèrent pas une tape légère qui ne laisse aucune marque sur le corps comme un abus physique.
    C’est la même définition qu’ont donnée les juristes musulmans il y a plus de 1400 ans. Dans plusieurs paroles, le Prophète a découragé son utilisation, aussi légère soit-elle. “Ne frappez jamais les servantes de Dieu (les femmes)” a dit le Prophète, qui a démontré cette noblesse dans sa propre vie conjugale.

    Il s’ensuit que lorsque cette question est ramenée dans son contexte, elle n’a rien à voir au fait de sanctionner “l’abus” ou “la violence conjugale” qui est, malheureusement, répandu dans un pays tel que les États-Unis où toutes les 10 secondes une femme est battue et chaque jour quatre femmes sont tuées par leurs conjoints, ce qui fait de la violence conjugale la cause du tiers environ des meurtres commis sur les femmes aux États-Unis (1993).

    Dans tous les cas, les musulmans qui passent outre les enseignements de leur foi et commettent des excès doivent être condamnés; comme tous les autres transgresseurs, sans distinction de religions.
    L’affirmation erronée que les excès commis par certains musulmans peuvent être mentionnés dans un des versets parmi les 114 sourates du Coran n’est pas plus vraie que d’affirmer que la violence qui sévit contre les femmes aux États-Unis peut être retrouvée dans la Bible.

    En répétant l’exhortation coranique sur le bon traitement envers les femmes, le Prophète Mohammad (Paix et Bénédiction sur lui) a clairement énoncé que “les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs (dans leur conduite) envers leur famille et je suis le meilleur d’entre vous (dans ma conduite) envers ma famille”. C’est l’exemple à suivre pour le croyant sincère qui veut dépasser les paroles, et le simple habit extérieur de piété, pour puiser directement ses vertus dans le Coran et la Sounnah (habitudes du prophète).

    Les formes de dissolution du mariage incluent forcément un accord mutuel entre le mari et la femme, si l’on se réfère à la sourate “Talâk” (divorce) du Coran (S.65:1-7 ou S.2:226/30, qui spécifient les différentes étapes d’un divorce); de même dans les hadiths. Le divorce est à l’initiative du mari, en général, mais peut-être l’initiative de la femme dans certains cas, voire, la décision d’un conseil sur l’initiative de la femme. Il est notable que malgré cette facilité apparente, les taux de divorces dans les sociétés musulmanes sont très inférieurs à ceux du monde occidental, car il faut situer cette “facilité” dans la perspective de la cohérence de l’ensemble du message coranique.

    La garde des enfants après le divorce, selon la loi islamique, est le droit de la mère jusqu’à ce que l’enfant soit âgé d’environ sept ans, moment où l’enfant peut choisir le parent avec lequel il veut vivre. Toutefois, le principe directeur qui prévaut réside dans le bien-être de l’enfant et le droit des deux parents à avoir accès à leurs enfants.

    3. En tant que mère: Le Coran prescrit la gentillesse envers les parents, particulièrement les mères. Les musulmans apprennent que “le Paradis se trouve aux pieds des mères”.

    4. En tant que soeur dans la foi: Le Prophète a recommandé la gentillesse, l’attention et le respect des femmes en général car elles sont les soeurs des hommes.

    5. Au sujet de la modestie et des interactions sociales: Il y a aujourd’hui un large fossé entre l’idéal (loi islamique) et la réalité (pratiques culturelles). L’extrémisme, dans un sens ou dans un autre, est étranger à l’esprit de la loi islamique et peut refléter de simples pratiques culturelles.
    Les musulmans croient en une ligne directrice d’essence divine pour la modestie et la vertu se traduisant dans l’habillement et le comportement des hommes et des femmes. Le retrait de la femme dans certaines cultures est étranger à la pratique du Prophète. Des interprétations excessivement strictes faites par des savants dans certaines cultures minoritaires conservatrices (par exemple, les restrictions quant à l’interdiction pour les femmes de conduire) sont le reflet de l’influence de ces cultures conservatrices et non une compréhension généralement acceptée de la grande majorité des savants musulmans à travers le monde.
    L’Islam n’interdit pas la mixité sous deux conditions principales: a) observation d’un devoir de réserve et de pudeur mutuel; b) ils ne doivent pas être seuls (tête à tête).
    L’Islam n’interdit pas la liberté, mais le libertinage, et ce, à l’homme et à la femme. Si la femme a le devoir de pudeur devant l’homme, ainsi de même, l’homme a la même obligation face à la femme. Point de discrimination.


    4. Aspect légal et politique
    Les hommes et les femmes sont égaux devant la loi et les tribunaux. Les changements dans le nombre de témoins, hommes et femmes, dans les tribunaux ne figurent dans le Coran que dans le contexte des contrats financiers. Le but est d’établir l’exactitude du témoignage, dans un cadre donné et auquel les femmes peuvent ne pas avoir été exposées ou être expérimentées en matières commerciales. Le juge peut cependant décider d’assurer la justice sans égard au sexe des témoins.


    CONCLUSION
    L’Islam a été la première culture à admettre la totale indépendance financière de la femme, à lui accorder des droits codifiés, que même certaines parties de l’Europe d’aujourd’hui leur refuse (le vote par ex.).
    Les musulmanes constituent en gros la moitié de la Oummah.
    Dieu, dans sa Sagesse, n’a pas attendu que d’autres dessinent pour elles les plans de leur libération.
    En Islam, chacun est responsable de ses actes et devra en répondre devant Dieu.
    Les musulmans font acte d’Islam non par foi aveugle, mais par acceptation de la cohérence de l’ensemble des principes de Dieu dans le Coran, et l’exemple du prophète, car il faut restituer le problème dans ce cadre et nul autre.

    Le plus parfait des croyants est celui qui a la meilleure conduite . Les meilleurs d’entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leurs femmes
    Hadith (Tirmizi)

    Ainsi parla le prophète de Dieu, Mohammad (Paix et Bénédiction Sur Lui) .






    Dou3a sur le Prophète Mohamed saws

    16/07/2007 13:11

    Dou3a sur le Prophète Mohamed saws


    Salam wa'likoum wa rahmatou lahi wa barrakatouh 


    Ô mon Dieu, bénis celui dont dérivent les secrets et dont jaillissent les lumières.

    Bénis celui dans lequel s'élèvent les réalités et en lequel furent descendues les sciences d'Adam, de sorte qu'aucun d'entre nous ne peut saisir son immensité.

    Les jardins du monde spirituel sont ornés par la fleur de sa beauté, et les bassins du monde de la Toute Puissance débordent par le flux de ses lumières.

    Il n'existe pas de chose qui ne soit liée à lui, car s'il n'y avait pas le médiateur, tout ce qui en dépend disparaîtrait.

    Ô mon Dieu, accorde-lui une bénédiction telle qu'elle lui revient par Toi et de Ta part, selon l'étendue de sa dignité.

    Ô mon Dieu, joins-moi à sa postérité et accorde-moi d'être parmi les Justes par son intermédiaire.

    Fais que je le connaisse par une connaissance qui me détourne des abreuvoirs de l'ignorance et me désaltère aux abreuvoirs de la vertu.

    Porte-moi sur son chemin, enveloppé de Ton aide, vers Ta présence. Utilise-moi pour frapper sur toute vanité afin de la détruire.

    Plonge-moi dans les océans de l'Un, tire-moi des bourbiers du chemin vers l'Unité, noie-moi dans la source pure de l'océan de l'Unicité, afin que je ne voie, ni n'entende, ni ne sois conscient, ni ne sente que par elle.

    Et fais du Voile Suprême la vie de mon esprit, et de Son esprit le secret de ma réalité, et de Sa réalité tous mes mondes, par la réalisation de la Vérité première.

    Ô Premier, Ô Dernier, Ô Extérieur, Ô Intérieur, écoute mon appel, ainsi que Tu as écouté l'appel de Ton serviteur Zacharie ; viens me secourir, aide-moi à m'orienter vers Toi, réalise l'union entre moi et Toi, et efface tous les liens entre moi et autre que Toi.

    Allah ! Allah ! Allah !


    Que les grâces, la paix, les salutations, la miséricorde et les bénédictions de Dieu se répandent sur notre seigneur Muhammad, le prophète illettré qui est Ton serviteur, Ton prophète et Ton envoyé.

    Qu'elles se répandent aussi sur sa famille et sur ses compagnons et qu'elles soient aussi nombreuses que les paroles parfaites et bénies de notre Seigneur.

    Salam wa'likoum wa rahmatou lahi wa barrakatouh 






    La naissance de Mohamed saws

    16/07/2007 20:39

    La naissance de Mohamed saws


    Salam wa'likoum wa rahmatou lahi wa barrakatouh

    Commentaire :La naissance de Mohamed


    70. C'est de Abdallah ibn Abd al-Muttalib et d'Aminah bint Wahb que Muhammad , futur Prophète de l'Islam, naquit à la Mecque en l'an 53 avant l'Hégire (= 569 de l'ère chrétienne). Le père étant mort quelque semaines auparavant, c'est le grand-père Abd al-Muttalib qui s'occupa de l'enfant et de sa mère. Il y avait un ancien usage à la Mecque, -usage qui persiste jusqu'à nos jours,- de confier les enfants aux nourrices, qui les emmenaient chez elles dans le désert. En attendant l'arrivée des femmes nomades, venant chercher les enfants, des concubines de la famille ont dû donner le sein au nouveau-né. C'est ainsi que Thywaibah, esclave de son oncle Abû Lahab, éleva l'enfant pendant quelque jours(1). On nous apprend encore que Hamzah, jeune oncle de Muhammad était son frère de lait. Les nourrices cherchaient évidemment les enfants des riches: les orphelins comme Muhammad ne devaient pas leur plaire beaucoup.


    71. Un contigent de la tribu de Sa'd ibn Bakr, branche des Hawâzinites, se rendit alors à la Mecque. Parmi cette tribu se trouvait Halîmah, future nourrice de Muhammad, qui était très pauvre; à cause de sa monture maigre et fatiguée, elle arriva à la Mecque assez en retard sur les autres, et ne put trouver un enfant de riche. Ne voulant pas rentrer les mains vides, elle prit l'orphelin Muhammad , et ne l'a jamais regretté.


    72. On attend d'un prophète qu'il accomplisse des miracles dès sa naissance: sa mère n'aurait point senti les douleurs de l'accouchement; l'enfant serait né circoncis; les anges l'auraient lavé et marqué du sceau de l'apostolat sur le dos, entre les épaules. On raconte aussi que l'âne de sa nourrice devint le plus rapide de la caravane; sa chamelle commença à donner du lait en quantité plus que suffisante pour toute la famille; Muhammad ne têta que sur un seul sein de sa nourrice, laissant l'autre pour son frère de lait; les moutons et les brebis de Halîmah rentraient à la maison toujours satisfaits de leur pâturage, tandis que le même endroit ne donnait rien aux autres animaux.


    73. On rapporte encore un autre incident, plus important: un jour un frère de lait courut chez ses parents pour leur raconter, tout effrayé, que des gens s'étaient emparés de Muhammad et lui avaient ouvert la poitrine. Les parents s'empressèrent, mais ils trouvèrent Muhammad assis sur la colline, les yeux fixés sur le ciel. Interrogé, il raconta que deux anges étaient venus de la part de Dieu, avaient ouvert sa poitrine, retiré son coeur, enlevé la partie appartenant à Satan, et remis le reste après l'avoir lavé avec de l'eau céleste, dont il sentait encore la fraîcheur. Les anges s'en étaient alors allés au ciel dans la direction où il les suivait encore du regard. La nourrice et son mari crurent devoir rendre Muhammad à ses parents plutôt que de le retenir encore quelque temps chez eux, car on ne savait quel autre malheur pouvait encore arriver à l'enfant merveilleux. Il est également question de la présentation du Prophète dès sa naissance, par les anges, à toute les créatures, à titre d'introduction.



    (1): Elle n'était pas la concubine de son maître, mais mariée à quelqu'un, peut-être bien à un esclave d'Abû Lahab même.

    Le Prophète de l'Islam, Sa Vie, Son Oeuvre - Tome I
    de Muhammad Hamidullah


    Salam wa'likoum wa rahmatou lahi wa barrakatouh








    Le portrait du prophète saws

    16/07/2007 20:49

    Le portrait du prophète saws


    Le portrait du Prophète (saws)



    Compilé d'après les sources suivantes : - La vie de Mohamed de Etienne Dinet.
    - Les piliers du musulman sincère de Al Ghazzali, Editions Al Bouraq, dernier chapitre.
    - Mohammed, sceau des Prophètes, Tabari.


    ___________________
    "Vois notre beauté en ce secret caché
    Si tu as des yeux pour voir, nous l'avons manifestée
    Si tu n'as pas d'yeux, sache bien ceci :
    Nous avons placé le joyau devant l'aveugle"
    (Sultan Valad)

    ——————————————————————————-

    œ Son aspect physique

    D'après Ali, son gendre et compagnon, le Prophète était de stature moyenne, de carrure solide ; il avait le teint clair mais coloré par les courses du désert, les joues lisses, la barbe fournie, les cheveux ondulés… « Ils lui arrivaient aux lobes des oreilles. Lorsqu'il se peignait, ils donnaient l'apparence de dunes de sable entrelacées. Son visage était tellement radieux qu'on le comparait souvent à la pleine lune. Il avait le front large, les sourcils bien dessiné. Entre les deux, on aurait dit de l'argent » « Son visage était si doux, qu'une fois en sa présence, on ne pouvait plus le quitter »

    Une veine qui se gonflait sous l'effet du mécontentement, s'élevait sur son front de la naissance de son nez aquilin, entre ses sourcils bien arqués. Les prunelles de ses grands yeux, encadrés de longs cils, étaient d'un noir profond et son regard était d'une extraordinaire acuité. Sa bouche était grande comme il convient à l'éloquence. Ses dents, que l'on comparait, pour leur blancheur, à des grêlons, étaient légèrement écartés sur le devant.
    « Lorsqu'il riait, leur éclat était celui de l'éclair tellement elles étaient blanches. Ses lèvres et sa bouche étaient parmi les plus belles . Son cou n'était ni long ni court… »
    La paume de ses mains aux doigts allongés, était large et douce au toucher, comme une étoffe de soie fine. Elle était parfumée, qu'il l'eut enduite de parfum ou pas… Il était beau. Une bonté et un rayonnement mystérieux se dégageait de sa personne et impressionnait même les animaux. Celui qui veut le décrire dit : Je n'ai jamais vu un homme pareil et je n'en verrai plus jamais.

    Il marchait avec une lenteur grave et majestueuse..
    «Il avait une démarche assurée et lorsqu'il se déplaçait, on aurait dit que c'était un roc qui se mouvait… Il disait : Je suis l'homme sui ressemble le plus à Adam -que Dieu lui accorde Sa bénédiction. Et mon père Abraham était celui qui me ressemblait le plus d'apparence et de caractère » Lorsqu'il se retournait, c'était tout le corps, et non comme les gens étourdis qui tournent le cou en agitant leur tête sur leurs épaules. S'il montrait quelque chose, il le faisait avec la main toute entière et non avec un ou deux doigts ; s'il éprouvait un étonnement, il glorifiait Dieu, tournant vers le ciel la paume de ses mains, hochait la tête et se mordait les lèvres…
    Lorsqu'il affirmait une chose, il frappait avec le pouce de sa main droite, sa main gauche grande ouverte pour appuyer son affirmation. Etait-il courroucé, son visage s'empourprait ; il passait sa main sur sa barbe et sur sa figure, respirait profondément, et s'écriait :
    « Je m'en remets à Allah, le meilleur des mandataires ! ».
    Il parlait avec peu de mots, mais chaque mot comportait des sens nombreux, les uns évidents et les autres cachés. Quant au charme de son élocution, il était de nature surhumaine, il allait droit au cœur, et nul ne put jamais y résister. Ses mots étaient comme des rubis enfilés. Aïcha disait : « Il ne débitait pas les mots comme vous les débitez. Sa parole était concise et la vôtre est une logorrhée ».
    Il se taisait longuement et ne parlait jamais sans raison. Sa voix était puissante, à la plus belle mélodie. Il ne proférait jamais des mots répréhensibles et ne disait jamais que la vérité.
    Il était le plus souriant des hommes mais ne riait jamais au delà du sourire, et, lorsqu'un excès de gaieté le gagnait, il se couvrait la bouche avec la main.

    Il prenait soin de sa personne jusqu'à une élégance sobre et raffinée. Il se regardait dans un miroir, ou, à défaut de miroir, dans un vase plein d'eau, pour peigner sa chevelure, ou ajuster les plis de son turban, dont il laissait retomber une des extrémités entre ses épaules. Il disait :
    «En soignant notre extérieur, nous faisons œuvre agréable à Celui dont nous sommes les serviteurs ».
    En revanche, il condamnait sévèrement le luxe exagéré dans les vêtements, et, en particulier l'usage de la soie, qui est, pour les riches, une occasion d'orgueil à l'égard des pauvres ; mais il l'admettait pour raison de santé.
    Il s'habillait de ce qu'il trouvait : cape, tunique, chemise, etc… Bien qu'appréciant aussi les vêtements de couleur verte, il s'habillait la plupart du temps de vêtements de couleur blanche. Il disait

    « Portez des vêtements de couleur blanche et enveloppez-en vos morts ».
    Il portait un caban en temps de guerre comme en temps de paix. Tous ses vêtement étaient relevés au-dessus des chevilles ; une tunique par dessus lui arrivait souvent à mi-jambe, sa chemise étant tenue par une ceinture. Il avait aussi une toge teintée en safran et deux vêtements qu'il ne mettait que pour la prière du vendredi. Il donna sa tunique noire. Comme il lui arrivait de ne porter qu'une tunique de bure, il avait coutume de dire alors : « Je ne suis qu'un serviteur et je m'habille comme s'habillent les serviteurs ».
    De temps à autre, il allait pieds nus sans porter de cape, ni turban, ni une quelconque coiffe.
    Il avait une bague en argent qu'il mettait aussi bien à l'auriculaire droit qu'à l'auriculaire gauche. Il l'enleva par la suite.
    Enfin, le sceau de la prophétie, se trouvait au-dessous de sa nuque, entre les épaules, semblable à la trace d'une ventouse
    .


    œ Ses traits de caractère



    Il était d'un caractère égale, sans morgue ni raideur. Aucun de ses compagnons ne l'appelait sans qu'il répondit immédiatement : « Me voici ». Il s'amusait avec les enfants qu'il pressait contre sa noble poitrine. Excellent pour sa famille, clément pour les faibles, il était le plus généreux des hommes, ne se détournait de personne, s'asseyait avec les pauvres et donnait à manger aux nécessiteux, secourable pour les victimes de l'injustice. Il s'intéressait aux affaires de tous, des serviteurs aussi bien que des nobles… Un jour il entra dans une violente colère parce qu'on avait négligé de le prévenir de la mort d'un pauvre balayeur de la Mosquée ; il se fit indiquer sa tombe et s'y rendit pour prier. Il ne méprisait jamais un pauvre ni ne craignait un roi pour son pouvoir.
    Son intuition merveilleuse de l'âme des humains et de l'essence des choses fit de lui le plus grand des psychologues, et ne l'empêchait point de consulter ses compagnons, dans les moindre circonstances.
    Il était le plus charitable, le plus courageux, le plus juste et le plus chaste des hommes. Pudique, il ne fixait jamais le regard sur le visage de quelqu'un. Il était le plus humble, Il montait à dos d'âne, il soignait et rendait visites aux malades, assistait aux enterrements et répondait au vœu de l'esclave.
    Ses compagnons ne se levèrent plus à son approche lorsqu'ils surent qu'il détestait cet égard. Il saluait les enfants lorsqu'il passait auprès d'eux. Un homme vint le voir et se mit à trembler devant la majesté qui émanait de lui. Il lui dit :
    « Calme-toi. Je ne suis pas un roi, je ne suis que le fils d'une femme de Qoraïche qui mangeait de la viande séchée »Il n'a jamais frappé quelqu'un et ne s'est jamais vengé pour un tort qu'on lui causait personnellement. Il penchait toujours pour le pardon.Enjoué, il aimait la plaisanterie, celle qui contient une parcelle de vérité. Un jour, pour s'amuser, il déclara à Safia, sa tante paternelle
    « Les vieilles femmes n'entreront pas au Paradis ».
    La noble femme, d'un âge avancé, fondit en larmes ; alors il ajouta :
    « Mais toutes seront ressuscitées avec l'aspect de femmes âgées de trente trois ans, comme si elles avaient été toutes enfantées le même jour ».
    Son souci de justice et de charité s'étendait aux animaux. Il a dit :
    «Un homme vit un chien tellement altéré qu'il lapait de la boue. Prenant une de ses babouches, cet homme s'en servit pour puiser de l'eau, qu'il offrit au chien, et il répéta ce manège jusqu'à ce que l'animal fût désaltéré. Allah su gré à cet homme de son action et l'accueillit au Paradis. »
    Le Prophète (saws) travaillait de ses propres mains :

    on le voyait traire ses brebis, rapiécer ses sandales, raccommoder ses vêtements, nourrir ses chameaux, dresser sa tente, sans accepter l'aide personne ; il aidait aux travaux de la maison et balayait.

    Il rapportait lui-même ses emplettes du marché, répondant à un fidèle qui voulait s'en charger : « C'est à l'acheteur qu'il incombe de porter ses achats » condamnant ainsi, par son exemple, l'habitude de ces riches qui achètent nombre d'objets, dont ils chargent leurs serviteurs sans s'inquiéter du poids. Lors de la construction de la première mosquée, il charriât les pierres sur ses épaules comme ses compagnons , il planta lui-même 300 pousses de palmiers.

    Il poussait aux dernières limites le mépris des biens de ce monde. Voici, d'après Aïcha, ses paroles à ce sujet :
    « Allah me proposa de changer pour moi, en or pur, tous les cailloux des environs de la Mecque, et je lui répondis :

    « O Dieu, accorde-moi seulement d'avoir faim un jour et d'être rassasié le lendemain ; le jour où j'aurai faim, je t'implorerai, et le jour où je serai rassasié, je te remercierai » Qu'ai-je à faire avec les biens de ce monde ? Je suis comme un voyageur qui s'étend à l'ombre d'un arbre ; le soleil, en tournant, le rejoint, et il quitte cet arbre pour n'y plus revenir, O Dieu ! fais-moi mourir pauvre et ressuscite-moi dans les rangs des pauvres ! »

    Le Prophète (saws) était d'une sobriété extrême. Il dormait souvent sur une natte rugueuse, dont les traces s'imprimaient dans sa chair ; son oreiller était fait de fibres de palmier, et son lit, d'un manteau plié en deux.
    Fréquemment, plusieurs mois se passaient sans que, dans aucune des maisonnées familiales, le feu ne fût allumé pour la cuisson du pain ou de quelque autre aliment. Lorsque la faim tenaillait trop cruellement ses entrailles, il appliquait sur son ventre une pierre, qu'il sanglait avec une ceinture.
    Il sortit de ce monde sans s'être rassasié d'aucun mets, pas même de galette d'orge. Il disait :

    « Je mange comme mange un serviteur et je m'assieds comme il s'assied»
    Il ne luis restait jamais à la fin de la journée un dinar ou un dirham. Si la nuit le surprenait et qu'il lui en restait quelques chose et qu'il n'avait pas trouvé à qui les donner, il ne rentrait pas chez lui avant qu'il ne s'en débarrasse et le donne à celui qui en avait besoin. On ne pouvait lui demander une chose sans l'obtenir.
    A sa mort, on ne trouva dans sa demeure que 30 mesures d'orge pour l'achat desquelles il avait dû disposer sa cuirasse en gage
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