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Hamdoulillah281

VIP-Blog de hamdoulillah281
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  • Créé le : 10/07/2007 22:57
    Modifié : 17/07/2007 23:42

    Fille (0 ans)
    Origine : Qq part sur terre
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    Le portrait du prophète saws

    16/07/2007 20:49

    Le portrait du prophète saws


    Le portrait du Prophète (saws)



    Compilé d'après les sources suivantes : - La vie de Mohamed de Etienne Dinet.
    - Les piliers du musulman sincère de Al Ghazzali, Editions Al Bouraq, dernier chapitre.
    - Mohammed, sceau des Prophètes, Tabari.


    ___________________
    "Vois notre beauté en ce secret caché
    Si tu as des yeux pour voir, nous l'avons manifestée
    Si tu n'as pas d'yeux, sache bien ceci :
    Nous avons placé le joyau devant l'aveugle"
    (Sultan Valad)

    ——————————————————————————-

    Son aspect physique

    D'après Ali, son gendre et compagnon, le Prophète était de stature moyenne, de carrure solide ; il avait le teint clair mais coloré par les courses du désert, les joues lisses, la barbe fournie, les cheveux ondulés… « Ils lui arrivaient aux lobes des oreilles. Lorsqu'il se peignait, ils donnaient l'apparence de dunes de sable entrelacées. Son visage était tellement radieux qu'on le comparait souvent à la pleine lune. Il avait le front large, les sourcils bien dessiné. Entre les deux, on aurait dit de l'argent » « Son visage était si doux, qu'une fois en sa présence, on ne pouvait plus le quitter »

    Une veine qui se gonflait sous l'effet du mécontentement, s'élevait sur son front de la naissance de son nez aquilin, entre ses sourcils bien arqués. Les prunelles de ses grands yeux, encadrés de longs cils, étaient d'un noir profond et son regard était d'une extraordinaire acuité. Sa bouche était grande comme il convient à l'éloquence. Ses dents, que l'on comparait, pour leur blancheur, à des grêlons, étaient légèrement écartés sur le devant.
    « Lorsqu'il riait, leur éclat était celui de l'éclair tellement elles étaient blanches. Ses lèvres et sa bouche étaient parmi les plus belles . Son cou n'était ni long ni court… »
    La paume de ses mains aux doigts allongés, était large et douce au toucher, comme une étoffe de soie fine. Elle était parfumée, qu'il l'eut enduite de parfum ou pas… Il était beau. Une bonté et un rayonnement mystérieux se dégageait de sa personne et impressionnait même les animaux. Celui qui veut le décrire dit : Je n'ai jamais vu un homme pareil et je n'en verrai plus jamais.

    Il marchait avec une lenteur grave et majestueuse..
    «Il avait une démarche assurée et lorsqu'il se déplaçait, on aurait dit que c'était un roc qui se mouvait… Il disait : Je suis l'homme sui ressemble le plus à Adam -que Dieu lui accorde Sa bénédiction. Et mon père Abraham était celui qui me ressemblait le plus d'apparence et de caractère » Lorsqu'il se retournait, c'était tout le corps, et non comme les gens étourdis qui tournent le cou en agitant leur tête sur leurs épaules. S'il montrait quelque chose, il le faisait avec la main toute entière et non avec un ou deux doigts ; s'il éprouvait un étonnement, il glorifiait Dieu, tournant vers le ciel la paume de ses mains, hochait la tête et se mordait les lèvres…
    Lorsqu'il affirmait une chose, il frappait avec le pouce de sa main droite, sa main gauche grande ouverte pour appuyer son affirmation. Etait-il courroucé, son visage s'empourprait ; il passait sa main sur sa barbe et sur sa figure, respirait profondément, et s'écriait :
    « Je m'en remets à Allah, le meilleur des mandataires ! ».
    Il parlait avec peu de mots, mais chaque mot comportait des sens nombreux, les uns évidents et les autres cachés. Quant au charme de son élocution, il était de nature surhumaine, il allait droit au cœur, et nul ne put jamais y résister. Ses mots étaient comme des rubis enfilés. Aïcha disait : « Il ne débitait pas les mots comme vous les débitez. Sa parole était concise et la vôtre est une logorrhée ».
    Il se taisait longuement et ne parlait jamais sans raison. Sa voix était puissante, à la plus belle mélodie. Il ne proférait jamais des mots répréhensibles et ne disait jamais que la vérité.
    Il était le plus souriant des hommes mais ne riait jamais au delà du sourire, et, lorsqu'un excès de gaieté le gagnait, il se couvrait la bouche avec la main.

    Il prenait soin de sa personne jusqu'à une élégance sobre et raffinée. Il se regardait dans un miroir, ou, à défaut de miroir, dans un vase plein d'eau, pour peigner sa chevelure, ou ajuster les plis de son turban, dont il laissait retomber une des extrémités entre ses épaules. Il disait :
    «En soignant notre extérieur, nous faisons œuvre agréable à Celui dont nous sommes les serviteurs ».
    En revanche, il condamnait sévèrement le luxe exagéré dans les vêtements, et, en particulier l'usage de la soie, qui est, pour les riches, une occasion d'orgueil à l'égard des pauvres ; mais il l'admettait pour raison de santé.
    Il s'habillait de ce qu'il trouvait : cape, tunique, chemise, etc… Bien qu'appréciant aussi les vêtements de couleur verte, il s'habillait la plupart du temps de vêtements de couleur blanche. Il disait

    « Portez des vêtements de couleur blanche et enveloppez-en vos morts ».
    Il portait un caban en temps de guerre comme en temps de paix. Tous ses vêtement étaient relevés au-dessus des chevilles ; une tunique par dessus lui arrivait souvent à mi-jambe, sa chemise étant tenue par une ceinture. Il avait aussi une toge teintée en safran et deux vêtements qu'il ne mettait que pour la prière du vendredi. Il donna sa tunique noire. Comme il lui arrivait de ne porter qu'une tunique de bure, il avait coutume de dire alors : « Je ne suis qu'un serviteur et je m'habille comme s'habillent les serviteurs ».
    De temps à autre, il allait pieds nus sans porter de cape, ni turban, ni une quelconque coiffe.
    Il avait une bague en argent qu'il mettait aussi bien à l'auriculaire droit qu'à l'auriculaire gauche. Il l'enleva par la suite.
    Enfin, le sceau de la prophétie, se trouvait au-dessous de sa nuque, entre les épaules, semblable à la trace d'une ventouse
    .


    Ses traits de caractère



    Il était d'un caractère égale, sans morgue ni raideur. Aucun de ses compagnons ne l'appelait sans qu'il répondit immédiatement : « Me voici ». Il s'amusait avec les enfants qu'il pressait contre sa noble poitrine. Excellent pour sa famille, clément pour les faibles, il était le plus généreux des hommes, ne se détournait de personne, s'asseyait avec les pauvres et donnait à manger aux nécessiteux, secourable pour les victimes de l'injustice. Il s'intéressait aux affaires de tous, des serviteurs aussi bien que des nobles… Un jour il entra dans une violente colère parce qu'on avait négligé de le prévenir de la mort d'un pauvre balayeur de la Mosquée ; il se fit indiquer sa tombe et s'y rendit pour prier. Il ne méprisait jamais un pauvre ni ne craignait un roi pour son pouvoir.
    Son intuition merveilleuse de l'âme des humains et de l'essence des choses fit de lui le plus grand des psychologues, et ne l'empêchait point de consulter ses compagnons, dans les moindre circonstances.
    Il était le plus charitable, le plus courageux, le plus juste et le plus chaste des hommes. Pudique, il ne fixait jamais le regard sur le visage de quelqu'un. Il était le plus humble, Il montait à dos d'âne, il soignait et rendait visites aux malades, assistait aux enterrements et répondait au vœu de l'esclave.
    Ses compagnons ne se levèrent plus à son approche lorsqu'ils surent qu'il détestait cet égard. Il saluait les enfants lorsqu'il passait auprès d'eux. Un homme vint le voir et se mit à trembler devant la majesté qui émanait de lui. Il lui dit :
    « Calme-toi. Je ne suis pas un roi, je ne suis que le fils d'une femme de Qoraïche qui mangeait de la viande séchée »Il n'a jamais frappé quelqu'un et ne s'est jamais vengé pour un tort qu'on lui causait personnellement. Il penchait toujours pour le pardon.Enjoué, il aimait la plaisanterie, celle qui contient une parcelle de vérité. Un jour, pour s'amuser, il déclara à Safia, sa tante paternelle
    « Les vieilles femmes n'entreront pas au Paradis ».
    La noble femme, d'un âge avancé, fondit en larmes ; alors il ajouta :
    « Mais toutes seront ressuscitées avec l'aspect de femmes âgées de trente trois ans, comme si elles avaient été toutes enfantées le même jour ».
    Son souci de justice et de charité s'étendait aux animaux. Il a dit :
    «Un homme vit un chien tellement altéré qu'il lapait de la boue. Prenant une de ses babouches, cet homme s'en servit pour puiser de l'eau, qu'il offrit au chien, et il répéta ce manège jusqu'à ce que l'animal fût désaltéré. Allah su gré à cet homme de son action et l'accueillit au Paradis. »
    Le Prophète (saws) travaillait de ses propres mains :

    on le voyait traire ses brebis, rapiécer ses sandales, raccommoder ses vêtements, nourrir ses chameaux, dresser sa tente, sans accepter l'aide personne ; il aidait aux travaux de la maison et balayait.

    Il rapportait lui-même ses emplettes du marché, répondant à un fidèle qui voulait s'en charger : « C'est à l'acheteur qu'il incombe de porter ses achats » condamnant ainsi, par son exemple, l'habitude de ces riches qui achètent nombre d'objets, dont ils chargent leurs serviteurs sans s'inquiéter du poids. Lors de la construction de la première mosquée, il charriât les pierres sur ses épaules comme ses compagnons , il planta lui-même 300 pousses de palmiers.

    Il poussait aux dernières limites le mépris des biens de ce monde. Voici, d'après Aïcha, ses paroles à ce sujet :
    « Allah me proposa de changer pour moi, en or pur, tous les cailloux des environs de la Mecque, et je lui répondis :

    « O Dieu, accorde-moi seulement d'avoir faim un jour et d'être rassasié le lendemain ; le jour où j'aurai faim, je t'implorerai, et le jour où je serai rassasié, je te remercierai » Qu'ai-je à faire avec les biens de ce monde ? Je suis comme un voyageur qui s'étend à l'ombre d'un arbre ; le soleil, en tournant, le rejoint, et il quitte cet arbre pour n'y plus revenir, O Dieu ! fais-moi mourir pauvre et ressuscite-moi dans les rangs des pauvres ! »

    Le Prophète (saws) était d'une sobriété extrême. Il dormait souvent sur une natte rugueuse, dont les traces s'imprimaient dans sa chair ; son oreiller était fait de fibres de palmier, et son lit, d'un manteau plié en deux.
    Fréquemment, plusieurs mois se passaient sans que, dans aucune des maisonnées familiales, le feu ne fût allumé pour la cuisson du pain ou de quelque autre aliment. Lorsque la faim tenaillait trop cruellement ses entrailles, il appliquait sur son ventre une pierre, qu'il sanglait avec une ceinture.
    Il sortit de ce monde sans s'être rassasié d'aucun mets, pas même de galette d'orge. Il disait :

    « Je mange comme mange un serviteur et je m'assieds comme il s'assied»
    Il ne luis restait jamais à la fin de la journée un dinar ou un dirham. Si la nuit le surprenait et qu'il lui en restait quelques chose et qu'il n'avait pas trouvé à qui les donner, il ne rentrait pas chez lui avant qu'il ne s'en débarrasse et le donne à celui qui en avait besoin. On ne pouvait lui demander une chose sans l'obtenir.
    A sa mort, on ne trouva dans sa demeure que 30 mesures d'orge pour l'achat desquelles il avait dû disposer sa cuirasse en gage
    .







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